Entrevue avec Stéphanie Derome des Studios MissFit

Stéphanie et la naissance d'une passion qui répondent à un besoin bien défini dans le domaine de l'entrainement.

Introduction de Stéphanie Derome, fondatrice des Studios MissFit:

 

Vivre de sa passion, la première partie de son entrevue:

 

Transcription:

Mon nom c’est Stéphanie Derome, je suis fondatrice de MissFit.  On a actuellement trois centres en ce moment : un à Montréal, un à Brossard, un à Québec.

J’ai découvert, en fait, vraiment que l’entrepreneuriat, bien, ça me passionnait.  Il y a des gens qui paniquent quand ça bouge trop vite; moi je panique quand ça ne bouge pas assez vite. Donc, j’ai eu vraiment une réflexion sur moi-même suite à mon bac en éducation physique.  Je me cherchais, puis j’ai découvert qu’en fait, j’aimais vraiment organiser les choses, j’aimais pouvoir, en fait, transmettre des choses aux gens, mes valeurs à moi. C’est comme ça un petit peu que ça a commencé, je te dirais.

Ma passion à moi c’est l’entraînement, c’est la santé, c’est aussi la femme forte, ça m’a toujours impressionnée.  Puis de pouvoir transmettre ces valeurs-là aux femmes d’une certaine façon, j’ai trouvé la façon de le faire à travers MissFit.  Puis ce n’était pas vraiment mon idée de vivre de ça un jour, c’était plutôt du fun que j’avais, puis j’avais vraiment du plaisir à le faire puis j’ai commencé comme ça.  Finalement, bien il y a plein de gens qui se sont embarqués là-dedans, qui m’ont suivie, j’ai créé ma communauté.  Puis depuis cette journée-là, je me lève le matin, je n’ai pas vraiment l’impression de travailler, j’ai l’impression vraiment d’avoir du plaisir, puis c’est vrai.

Ma pire peur dans la vie c’était de me lever le matin puis faire quelque chose que je n’aime pas.  Ça, ça a été mon, c’était mon pire cauchemar, ce qui a fait beaucoup de réflexions par rapport à mon choix de carrière.  Puis le prof d’éduc, pour moi, c’était le meilleur choix.  Puis quand j’ai fait mes stages, j’ai réalisé que les gens n’étaient pas nécessairement heureux puis je ne l’étais pas non plus. C’est là que je me suis lancée dans l’entrepreneuriat.

Je pense que la flamme de l’entrepreneur, je pense que tu nais avec.  Que tu aies beau essayer de faire plein de choses, bien ça va toujours te ramener un petit peu à partir quelque chose, à construire quelque chose, à créer…  Je pense que oui.  Dans le fond aussi, être créatif c’est vraiment une qualité au niveau de l’entrepreneur parce que c’est ça qu’on fait, on crée des choses.  Si, dans le fond, tu as une idée dans ta tête, tu te couches le soir, tu es dans ta douche, tu es en train de faire ton jogging, tu penses à quelque chose puis on a la capacité justement de penser à quelque chose, de le créer puis de le mettre en réalité.  Puis je trouve que c’est vraiment ça qui décrit vraiment l’entrepreneur. 

Moi, en 2012, quand j’ai parti mon centre, c’était vraiment les réseaux sociaux, tu sais, j’ai allumé tout de suite je te dirais.  La « game » n’était pas encore vraiment commencée, là.  J’ai vraiment été créer ma communauté là-dessus, j’ai été chercher vraiment ma clientèle, faire des concours, faire de challenges, faire des « like & share », tu sais, tu aimes et tu partages.  Mettons que tout le monde fait ça aujourd’hui, mais dans mon temps, personne ne le faisait, là.  Ça fait que c’est vraiment côté marketing, côté communauté, aller vraiment, être présente.  C’est des choses qui sont gratuites puis souvent on les sous-estime beaucoup.  Ensuite de ça, c’est au niveau de la créativité, ça peut être au niveau du concept, au niveau des idées, au niveau des techniques ou des stratégies de vente, stratégies de, au niveau des événements, plein de choses comme ça, je te dirais que je suis vraiment comme pleine d’idées tout le temps par rapport à ça.

La façon que je voudrais collaborer avec Opportunités c’est vraiment de pouvoir amener mon aide, mon expérience, dans le fond, à tous ces jeunes entrepreneurs qui désirent partir leur business.  Ça se peut que ça soit un rêve, des fois c’est juste une passion, un hobby, mais les gens ils ne savent pas qu’ils pourraient peut-être vivre de ça.  Souvent, on pense aussi que c’est des choses qui coûtent cher, ça demande aussi, tu sais, des connaissances vraiment compliquées.  Sauf que non, ce n’est vraiment pas le cas.  Il faut juste que tu sois stratégique, il faut que tu saches comment justement créer ton bassin, viser ta clientèle cible, aller créer ta communauté.  Il y a plein de façons de le faire de façon gratuite.  Pas obligé de dépenser des milliers ou des centaines de dollars pour avoir une publicité.  Il y a plein de trucs pour qu’on puisse atteindre, en fait, le même niveau que certaines compagnies qui ont plein d’argent versus la personne qui commence sa petite PME.

Je voudrais être la personne, en fait, qu’il me manquait, moi, au moment où est-ce que j’ai commencé, tu sais.  J’ai fait des erreurs, il y a des choses qui ont été un petit peu plus longues, puis il y a des choses que j’aurais aimées ça qu’on me dise, des trucs qu’on m’aurait donnés aussi.  Puis c’est ça.  Ça fait que dans le fond, c’est des choses vraiment pour aider les gens à avancer.  Tu sais, je veux que ça soit des choses gratuites qui ne coûtent rien.

MissFit, un studio d’entrainement pour la femme avec une mission bien définie:

 

Transcription:

Mon nom est Stéphanie, je suis fondatrice des studios MissFit.  En fait, moi j’avais une vision, des valeurs que j’avais envie de partager avec les femmes.  Je trouvais que la femme en société était mal définie.  Bien en fait, non, ce n’est pas vrai.  Je trouvais que la femme au niveau de l’entraînement était mal définie.  Les femmes en société c’est des femmes fortes, séduisantes, c’est des femmes qui ont besoin de challenge.  Puis je trouvais qu’il n’y avait pas vraiment de centres qui représentaient ce genre de valeurs là.  Donc, c’est comme ça un peu que j’ai commencé le studio MissFit.  Je n’ai jamais été dans le moule, en fait.  Tu sais, j’ai toujours eu des problèmes que ce soit à l’école avec mes professeurs, avec mes camarades, avec mes employeurs.  Tu sais, je ne sais pas si je peux le dire, mais, tu sais, je me suis fait mettre deux fois dehors de chez Énergie Cardio, j’ai lâché aussi mes études.  Tu sais, j’étais le petit mouton noir à l’université.  Personne ne voulait jamais se mettre avec moi en équipe parce que j’avais toujours un million de projets puis, tu sais, je me concentrais sur tout sauf sur mon université.  Puis c’est ça, puis à la fin, c’est juste que je trouvais que je n’avais pas de raison d’existence dans la vie vraiment quand je voyais ce que je faisais.  Puis bien, un jour, bien je me suis lancée en affaires.  Donc, je ne regrette pas aujourd’hui, là, je ne pensais pas vivre de ça.

Bien, mon plus gros défit ça a été de faire le gros changement au niveau de…  justement, j’étais, je finissais mon bac à l’université puis je suis tombée justement sur ce local-là il y a cinq ans.  Puis là, il a fallu que… j’ai vidé mon compte de banque, j’ai payé le premier mois de loyer ici, puis j’ai lâché l’université, ça fait que là il y a eu la première semaine où est-ce que j’étais ici puis j’avais l’impression de « fuckser » l’école, là.  Puis dans le fond, j’étais, je me raisonnais à me dire : « Bien non, tu sais, c’est rendu ça ma vie puis tout ça. »  Puis de justement avoir pris des risques financiers un petit peu, puis d’expliquer à ma mère que je lâchais l’école, parce que personne ne comprend ça l’entrepreneuriat, là.  Tu sais, c’est, elle disait genre, elle disait toujours au monde : « Oui, Stéphanie elle se cherche encore, elle n’est pas encore établie dans la vie. »  Puis là, j’étais comme : « Bien, j’ai un gym, tu sais. »  Mais ce n’était pas clair dans la tête du monde.  Ou les gens me demandaient :  « Puis, comment ça va, puis tout, dans ta business ? »  Puis là, je parlais, puis là, après deux, trois phrases, le monde ils font : « Ah, cool. »  Parce que le monde ne comprend pas, tu sais, ça fait que le monde ne s’intéressait pas vraiment à ce que je faisais.  Ou quand j’en parlais, après c’est ça deux, trois phrases, le monde… ils ne se reconnaissent pas là-dedans, tu sais.  Ça fait que ça c’était vraiment difficile pour moi de me faire valoriser, de me faire accepter.  Tu sais, j’attendais ma tape dans le dos pour me faire dire : « Hey, bravo, good jog. »  Tu sais, ça fait que ça a vraiment pris du temps avant que le monde, tu sais, reconnaisse vraiment tout le travail acharné que j’ai fait derrière ça, tous les sacrifices.  Tout y a passé je dirais.  Puis aujourd’hui, bien, je ne le regrette pas parce que je n’ai pas l’impression de travailler quand je me lève le matin.  J’adore ce que je fais, je suis passionnée.  Puis, tu sais, maintenant j’ai comme 400 mondes dans mon gym, j’en ai deux autres qui ouvrent.  J’ai vraiment une grosse communauté alentour de moi, puis je projette vraiment justement l’idéal de la femme forte qui est capable, l’entrepreneure justement.  Tu sais, quand le monde me demande : « Tu es-tu toute seule ici dans ta business ? »  Bien, moi je leur dis oui, puis les gens, il y a des gens qui ne me croient pas.  Tu sais, quand j’ai ouvert, j’avais 24 ans, là.  J’étais une fille, tu sais, j’étais toute seule.  Les gens me demandaient : « C’est qui, tu sais, qui est derrière toi ? »  Je suis comme : « Bien, personne, tu sais, je suis toute seule. »  Puis ça, c’est quelque chose que je suis fière aujourd’hui d’être 100 % actionnaire, mais ça a été difficile de vraiment prendre ma place, vraiment au niveau de l’autorité au niveau de mes employés; j’étais une femme, j’étais jeune.  Puis aussi, c’est ça, au niveau de ma famille, mes amis, tu sais, d’avoir de la reconnaissance un petit peu de mon statut parce que les gens ont de la misère à comprendre ça.

Bonjour, mon nom est Stéphanie, fondatrice des studios MissFit.  Je serai en collaboration avec Opportunités.co.  Donc, je vous invite à me suivre pour avoir des trucs et astuces sur les médias sociaux pour partir votre business.

Mon nom est Stéphanie, fondatrice des studios MissFit.  Je vous invite à me suivre sur Opportunités.co.  Je vais vous partager mon expérience en tant qu’entrepreneur pour trouver des moyens gratuits, en fait, à travers les médias sociaux pour pouvoir développer vos services et vos ventes.

Greg Lanctot

Greg est un créateur de relations hors pair, passé maître dans l'art d'organiser son temps entre sa vie professionnelle et sa passion pour l'haltérophilie et le CrossFit. Il est un entrepreneur qui attaque chaque défi de front. Fort d'un bagage de 10 ans dans les médias, où il est passé par des organisations comme Astral, Bell Média et La Presse (où il a été nommé dans le prestigieux "Top 30 Under 30" d'InfoPresse), il désire maintenant mettre à profit cette expérience pour son autre passion; le café. Sa vision d'une entreprise doit être très près de ses valeurs familiales, équitables, de partage, d'intégrité et de transparence.